Interview d'Amandine : Bio Esthéticienne
- Amandine
- 16 juin 2021
- 5 min de lecture
Découvrez le parcours professionnel d'Amandine, qui a fait ses débuts chez Aurélie Fabre en tant qu'apprentie, et qui continue sa route afin de peaufiner sa pratique professionnelle.
- Salut Amandine, je te laisse te présenter et me dire ce qui t’a amenée à te diriger vers le secteur de l’esthétique ?
Bonjour, je m’appelle Amandine, j’ai 25 ans. Comme certaines de mes collègues, le secteur esthétique n’était pas forcément la voie vers laquelle je souhaitais m’orienter.
En effet, après avoir obtenu un bac général, je me suis dirigée vers la filière sociale afin de devenir assistante sociale. Pendant ces années de formation, j’ai eu l’occasion d’appréhender ma relation aux autres de manière différente, si bien que j’ai compris que même si je voulais exercer un métier relationnel, les techniques d’interventions ne correspondaient plus à mes aspirations.
Je souhaitais davantage apporter aux personnes un moment de bien être et de relaxation. Parallèlement, je découvrais le métier de socio esthéticienne, ce qui a confirmé mon envie de m’orienter vers cette voie professionnelle.
- Parle moi un petit peu de ton parcours professionnel ?
Etant titulaire d’un bac général, j’ai pu effectuer mon CAP en un an dans une école. Puis, je me suis questionnée sur le fait de me diriger vers un BP en alternance ou un BTS, mais ayant eu un cursus assez « théorique » auparavant, j’avais envie désormais de me confronter aux réalités du terrain.
J’ai donc poursuivi mes études par un Brevet Professionnel en alternance dans une franchise pour la première année et chez Aurélie Fabre au cours de la deuxième année. Ce changement d’entreprise résulte d’une opportunité et d’une volonté de trouver le concept qui correspondrait au mieux à ma vision du bien être.
- Comment en es-tu arrivée à travailler chez Aurélie Fabre, et qu’est ce qui selon toi le distingue des autres instituts ?
Je suis arrivée chez Aurélie Fabre en septembre 2019, ce qui va bientôt faire deux ans. Mon changement d’entreprise s’est opéré grâce à l’une de mes professeurs du CFA qui a su cerner mes attentes quant au type d’entreprise et aux valeurs auxquels j’aspirais.
Elle m’a parlé de l’institut d’Aurélie, et de fil en aiguille au cours de mes recherches, j’ai décidé d’y postuler. Puis, au cours d’un entretien, Nico et Aurélie m’ont alors proposé de me prendre chez eux pour ma dernière année d’apprentissage, avant de m’embaucher en CDI.
Il y a beaucoup d’éléments que j’apprécie dans cet institut, que ce soit la qualité des produits, la diversité et l’originalité des soins, mais également l’esprit chaleureux qui s’en dégage. C’est appréciable de ne pas de sentir oppressée par le temps et/ou « assimilée » à un chiffre d’affaire à réaliser, cela va bien au-delà de tout ça.
Nous prenons le temps avec nos clientes de bien faire les choses : ici je sais que quand je termine quelque chose c’est parce que j’estime que j’ai vraiment fini et pas que je n’ai plus le temps pour le faire, et pour moi ça fait toute la différence.
- Comment qualifierais-tu le rôle de manager en 3 mots ?
Hum, je dirais que c’est un savant mélange de justesse, d’échanges, d’écoute et de responsabilité (ok ça fait 4).
- Quelle sont les choses que tu apprécies le plus dans ton métier et au contraire quelle(s) évolution(s) souhaiterai(en)t tu apporter?
Je crois que l’une des choses que j’apprécie le plus dans ce métier est le côté relationnel avec les client(es).
Nous sommes amenées à rencontrer beaucoup de personnes et à les considérer chacun et chacune dans leur singularités. Il y aura des personnes que nous suivrons ponctuellement et d’autres que nous verrons et qui nous verrons évoluer sur une plus longue période. C’est intéressant de voir qu’en fonction de la prestation effectuée, les échanges se font de manière totalement différentes : parfois drôle et surprenants lors d’une épilation et plutôt calme et intimiste lors d’un soin.
Dans tous les cas, c’est toujours assez gratifiant de voir le sourire des personnes et de savoir qu’on a pu contribuer d’une manière ou d’une autre à leur apporter une petite parenthèse de bien être dans leur journée et/ ou leur semaine.
En ce qui concerne les évolutions, je dirais qu’on est toutes un peu unanimes pour parler de la reconnaissance professionnelle. Les clichés ont un peu la dent dure, et c’est parfois fatiguant de devoir se justifier sur notre métier afin de ne pas être assimilée aux clichés dont on nous affuble.
De plus, je trouve qu’il serait intéressant de davantage développer la partie ergonomie au sein de notre travail, c’est un métier un peu plus physique qu’il n’y paraît et je trouve que cela n’est pas assez mis en avant. C’est important à mettre en place si l’on souhaite perdurer dans cette profession.
- Un conseil à donner à une personne qui voudrait exercer ce métier ?
Si quelqu’un venait me voir pour exercer ce métier, je lui conseillerais d’être un minimum passionné et de ne pas abandonner les valeurs auxquelles il/elle croit.
Le secteur de l’esthétique est très varié et il existe une multitude d’entreprises et de concepts.
On ne trouvera peut être pas l’endroit qui nous correspond du premier coup, mais je pense qu’il est important de savoir prendre du recul et de persévérer car quoi qu’il arrive toute expérience est formatrice.
- A présent, je vais te poser quelques questions permettant de te connaitre sous un autre aspect : cite-moi une chanson et un film inavouable ?
La chanson « inavouable » est la Maritza de Sylvie Vartan, allez savoir pourquoi cette musique me détend quand je suis stressée. Et mon film culte c’est les « Visiteurs », une renommée cinématographique dans ma contrée Sarthoise.
- Si tu pouvais dîner avec une personnalité morte ou vivante, qui serait-elle ou il et pourquoi ?
J’aimerais dîner avec Simone Veil, car c’est une femme très inspirante qui a eu une détermination sans faille malgré un parcours de vie difficile.
Je me rappelle d’un reportage sur elle, où un journaliste avait été très piquant au moment où elle se battait pour légaliser le droit à l’avortement, il l’avait assimilé à une nazi sans même savoir à l’époque qu’elle avait été dans un camp de concentration. Elle l’avait alors remis à sa place sans hausser le ton, avec dignité et grandeur.
- Si tu pouvais bénéficier d’un pouvoir à titre personnel et un autre qui viserait à « changer le monde ? »
J’aimerais trop savoir chanter, je trouve ça super beau d’arriver à susciter de l’émotion chez les gens, c’est assez fédérateur (l’Eurovision si vous m’entendez, gardez moi une petite place, voilà).
Et à titre mondial, si tout le monde pouvait avoir la même équité sociale, je ne sais pas comment le formuler, mais que chacun ait accès aux mêmes chances quel que soit son origine, son sexe, sa culture, sa religion, une sorte de justice sociale identique pour tous.
- Quel est le mantra qui te définit et/ou auquel tu crois ?
« Qui ne se plante pas ne pousse pas »
C’est une phrase extraite d’un livre. Je suis persuadée que les expériences négatives nous renforcent, qu’elles arrivent parfois pour une bonne raison et qu’on peut toujours en tirer du positif, même si l’on ne s’en rend pas toujours compte sur le moment.
Ce n’est pas toujours évident d’avoir le recul nécessaire sur les évènements, mais cela ne doit pas nous empêcher d’atteindre nos objectifs, même s’ils ne correspondent pas à l’idéal fixé ou que l’on s’est fixé, parfois ils s’avèrent être meilleures encore.
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